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A la ligne, Joseph Ponthus, mise en scène par Katja Hunsinger dans le cadre de la fabrique du territoire par le Théâtre de Lorient

A la ligne, Joseph Ponthus, mise en scène par Katja Hunsinger dans le cadre de la fabrique du territoire par le Théâtre de Lorient

 

Note d’intention
« Dans son premier roman, le Lorientais Joseph Ponthus va « à la ligne ». Physiquement, en étant ouvrier à la chaîne dans les conserveries de poisson et les abattoirs bretons. Et en écrivant, jour après jour, sans ponctuation, ligne après ligne, ce long poème en prose qui décrit le quotidien de l’usine : épuisant, bruyant,
répétitif et abrutissant, mais aussi noble, fraternel, nécessaire.

Avec Julien Chavrial, nous souhaitons donner une voix et une existence à ces phrases simples et
rythmées comme la gestuelle sur une ligne de production. Spectacle itinérant - pour jouer partout,
car l’usine est partout – un décor léger, et avec pour seuls outils notre corps et notre parole
pour rendre sa "paradoxale beauté" à cette vie en usine menée par des ouvriers anonymes. »

- Katja Hunsinger

 

Joseph Ponthus


Joseph Ponthus est né en 1978. Après des études de littérature à Reims et de travail social à
Nancy, il a exercé plus de dix ans comme éducateur spécialisé en banlieue parisienne où il a
notamment dirigé et publié Nous... La Cité (Editions Zones, 2012). Il a vécu et travaillé en
Bretagne, à Lorient.
Avec À la ligne : Feuillets d’usine, il remporte plusieurs prix dont le Grand Prix RTL/Lire, le
Prix Régine Deforges et le Prix du premier roman des lecteurs de la Ville de Paris.
Il décède en février 2021 des suites d’une longue maladie.

« Dans ce texte, j’ai cherché à rendre au plus juste dans l’écrit, la manière dont on pense quand
on est sur une ligne de production. Quand on est à l’usine,
les pensées vont très vite, et pour rendre compte de cette vérité, il fallait que je retourne à la
ligne constamment, et c’est évidemment un double sens qui a
imposé un titre au livre assez rapidement : retourner à la ligne de production et retourner à la
ligne dans l’écriture et dans les chapitres. »
Extrait de l’interview par Marie Richeux - Par les temps qui courent - 15/02/2019

 

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